Plus le temps passe, plus nous observons certaines attitudes non scripturaire. une attitude d’opportunisme, de clientélisme, de rêverie et de fierté pastorale. Jamais nous n’avons connu dans nos sociétés, particulièrement dans le monde religieux, une croissance sans précédente du taux des pasteurs et des prophètes. Nous serions émus si cette croissance émane de la volonté de Dieu, mais malheureusement la réalité est loin d'être vraie. Certes, nous sommes sans ignorés que la fin du temps est proche et que le Seigneur Jésus est à la porte. Lui-même en a bien mentionné dans les évangiles, que la moisson est grande mais il y a peu d'ouvriers, de prier donc le Père de la moisson afin d’envoyer les ouvriers dans sa moisson (Matthieu 9:37-38). Oui, la volonté du Maitre de la moisson est qu’il y ait des serviteurs envoyés par le Père et non des mercenaires envoyés par leur chair. Il y a vingt voire trente ans en arrière, être pasteur était un sujet de moquerie et aujourd’hui Dieu a honoré ce ministère, malheureusement ça a réveillé l’esprit affairiste qui, profondément sommeillait avec ronflement au fond des opportunistes. Etre pasteur est devenu swagg, chic et plein d’honneurs; du coup tout le monde veut devenir pasteur.

Mais je tiens à rappeler qu’aucune faculté théologique dans le monde n’accorde le vrai ministère pastoral ou prophétique. La bible dit clairement dans éphésien 4 :11, et Il (Jésus) a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs. Voyez-vous, c’est Christ qui appel les gens et les établie comme des bergers dans son église. Je soupir que tous les enfants de Dieu puissent avoir une connaissance approfondie sur les choses de Dieu, je vais bien que les bien-aimés qui sont oints pour prêcher les autres soient bien formés théologiquement parlant. Mais c’est absurde de voir ceux qui partent dans des écoles bibliques par ambition personnelle et motivation simplement sensationnelle, des gens qui n’ont point reçu un appel pastoral. Et ce qui est inconcevable dans cette affaire est que parfois certains partent sans l’approbation de leur pasteur titulaire et cette attitude fragilise l’église de Jésus. Ce n’est pas parce que vous prêchez bien que vous aviez reçu l’appel pastoral, vous pouvez bien prêcher tout en restant frère dans votre église et évoluer dans le séculier. Je dis toujours parfois à mes amis, si la formation théologique donnait le ministère pastoral, ce que le jour où papa Lambert MENDE va partir dans une école biblique, il serait un merveilleux pasteur et prédicateur de l’évangile ; parce que ce papa a la verve oratoire impeccable, il a l’art de persuasion magnifique. Oh! Plaise au Seigneur que papa MENDE puisse expérimenter la puissance de la croix afin qu’il devienne prédicateur de l’évangile de Jésus à ses amis politiques. Je connais deux papas à la parole du salut Gombe, l’Ancien Jules MWENE et Ancien Justin LUBO. Des très bons prédicateurs mais restants humbles dans leur fonctions des Anciens; ils bénissent le peuple de Dieu à chaque fois qu’ils montent sur la chair pour apporter la parole. Jamais ils ont eu des envies de devenir des pasteurs etc… que le Seigneur bénisse encore papa Jules MWENE et papa Justin LUBO pour leur humilité.

Et parce que tout le monde veut devenir pasteur, les païens continuent à se paganiser entre eux dans des milieux professionnels. Autre chose que j’ai remarqué, c’est le climat installé dans certaines facultés de théologie. déjà en première année du cursus, les étudiants s’appellent mutuellement de pasteur. Et cette attitude d’impulsion sensationnelle du pastoral, malheureusement affecte même ceux qui sont allés dans des facultés de théologie simplement et exclusivement pour des raisons de la connaissance biblique. Ce climat d’appellation constante de pasteur change leur motivation et leur donne envie de le devenir. La vérité que certains ignorent est que si le Seigneur ne vous a pas appelé dans le pastoral, mais vous allez souffrir sérieusement. Oui, vous allez appliquer l’expérience des autres serviteurs de Dieu pour vous fortifiez ; genre : oui, souvent le parcours d’un serviteur de Dieu n’a jamais été facile, non ! Il y a des moments difficiles dans le parcours voulu par Dieu pour travailler votre foi et caractère mais il y a des souffrances dû à l’erreur personnelle.

NB : Nous ne serons pas récompenses en fonction de notre position à l'église, ni de la grandeur de notre travail pour Dieu, mais nous serons récompensés sur base de la qualité de notre travail accompli conformément à notre appel et aux inscriptions contenues dans le cahier des charges de notre mission.